USF SPELEO
Menu icoMenu232White icoCross32White

Ajoutez un logo, un bouton, des réseaux sociaux

Cliquez pour éditer
  • USF SPELEO
  • Accueil ▴▾
  • Cavités ▴▾
    • Lot 25/01/2025
    • Alpes
    • Bourgogne / Franche-Comté
    • Nord
    • Sud / Sud-Ouest
  • Entraînements ▴▾
    • Fontenay-sous-Bois
    • Rosny-sous-Bois
    • Puiselet
    • Bures-sur-Yvette
    • Randonnées
  • Qui sommes-nous? ▴▾
    • Qui sommes-nous?
    • Trombinoscope
    • Contact
  • Agenda ▴▾
  • Se connecter
  • Lot 25/01/2025
  • Alpes
  • Bourgogne / Franche-Comté
  • Nord
  • Sud / Sud-Ouest
  • Fontenay-sous-Bois
  • Rosny-sous-Bois
  • Puiselet
  • Bures-sur-Yvette
  • Randonnées
  • Qui sommes-nous?
  • Trombinoscope
  • Contact
Retour
Christian AUDAS
9 juin 2019
Grotte de Gournier, 09 juin 2019

Grotte de Gournier, 09 juin 2019

Participants : Christian, Martial, Valentin, Kelsey, Diane, Eyerson et Stéphane

7 participants : Christian, Martial, Valentin, Kelsey, Diane, Eyerson et Stéphane

Dès 8h30, les premiers bruits se font entendre dans le gite et l’ensemble du groupe se réveille doucement. Les rotations dans l’unique salle de bain s’enchainent pendant que d’autres préparent le petit-déjeuner. Nous nous retrouvons tous autour de cette grande table toute en longueur pour régler l’organisation pratique. Sur conseils des plus expérimentés, nous mangeons copieusement afin de nous assurer l’énergie nécessaire pour le reste de la journée.

L’excitation est à son comble, l’heure du départ approche. Nous nous dirigeons vers les voitures avec les sacs dont la charge a été préalablement répartie contenant notamment le déjeuner et les batteries de rechange pour les casques.

USF Spéléologie, massif, grotte de Gournier, Isère

En une dizaine de minutes, nous rejoignons le parking visiteur de la grotte de Choranche qui est encore quasiment vide à cette heure-ci. Alors que nous commençons à nous équiper, nous sommes rappelés à l’ordre par le personnel d’accueil des visiteurs qui nous informe que les spéléologues doivent se garer plus en amont. Une fois les véhicules déplacés, nous terminons d’enfiler combinaison et baudrier, ce qui n’est pas si facile pour les débutants. Pendant ce temps, un autre groupe de spéléologues nous dépasse, il s’agit d’un club du 93 ! Nous ne serons donc pas seules dans la grotte. Derniers ajustements et nous voilà prêts pour démarrer l’exploration. Nous contournons l’entrée de l’accès visiteur pour remonter légèrement le massif afin d’atteindre l’entrée de la grotte de Gournier. Comme prévu, l’accès de la grotte est protégé par un lac qui pénètre dans la falaise. La première étape nécessite donc la traversée du lac, nous commençons à gonfler les canoés. Très vite, nous sommes rejoints par d’autres spéléologues qui font de même, ce qui suscite une curieuse animation à l’entrée de cette cavité par ailleurs si paisible. Nos deux canoés sont finalement gonflés non sans difficultés en raison de la performance des gonfleurs à pied et de la pente du terrain. Deux par deux, nous commençons la traversée en s’aidant d’une corde mise à disposition par un autre groupe et n’utilisons donc quasiment pas les pagaies. Seulement 4 voyages seront nécessaires puisque les canoés rentrent à vide via une corde de rappel. Première difficulté, il faut escalader une paroi de plusieurs mètres à l’aide de la poignée pour rejoindre la vire ce qui occasionne quelques embouteillages. Effectivement, c’est plus impressionnant en haut et il faut maintenant se déplacer horizontalement sur plusieurs mètres le long de la vire surplombant le lac. Une fois ce premier passage technique franchi, nous découvrons une grande cavité dans laquelle nous nous enfonçons en s’éloignant peu à peu de la lumière naturelle. On distingue rapidement la cascade qui alimente le lac, sculpteuse d’une coulée calcite. L’avancée est facile mais jonchée d’embûches, d’autant plus que dorénavant seule la lumière de nos lampes frontales nous permet de nous repérer. Au sol, de simple flaques d’eau deviennent des gours, ces bassins de tailles variables se superposent tandis qu’au plafond des concrétions se succèdent. Nous poursuivons notre chemin à travers la galerie fossile et ses rochers plus ou moins grands, incapable de dire si nous montons où descendons, nous arrivons sur les grandes salles du chaos, véritables cathédrales naturelle. Alors que cette fois-ci nous commençons clairement à descendre dans l’actif de la cavité, nous décidons qu’il est judicieux d’effectuer la pause déjeuner avant d’arriver à la rivière souterraine. Il est déconseillé de faire des pauses une fois mouillé.

USF Spéléologie, méduse, grotte de Gournier, Isère

Installés sous un énorme rocher, nous dégustons nos sandwichs au traditionnel pain aux abricots de la boulangerie à proximité du RER de Fontenay sous-bois. Une corde est installée à proximité car le prochain passage est assez abrupt. Nous aurons donc l’occasion d’être salué par d’autres spéléologues passant par-là tandis que nous limitons l’éclairage au minimum afin d’économiser les piles de nos lampes et de profiter de la sérénité des lieux. Une fois l’estomac rempli et les sacs allégés, nous poursuivons notre descente à l’aide de la corde prévue à cet effet. La quiétude des lieux est maintenant perturbé par le bruit de l’eau vive qui se précipite en cascade au moindre dénivelé. L’arrivée à la rivière souterraine est magique avec son eau transparente et les parois du canyon ruisselantes d’eau, les couleurs sont splendides. On distingue les sourires avec le reflet des parois qui sont dorénavant plus proches. Au début, on se déplace « en araignée » pour éviter de se mouiller au maximum mais les petites et les grandes cascades qui plongent dans des bassins larges et profonds se succèdent. L’eau froide nous saisissant jusqu’à la taille, nous n’avons d’autres choix que de nous jeter à l’eau.

Certains passages délicats et étroits font monter les sensations, par exemple cette étroiture où nous devions d’abord faire passer les sacs à dos avant de se faufiler au ras du sol dans ce trou d’où s’échappait également un filet d’eau. On marche, on escalade avec l’aide de barreaux fixés dans la roche parfois. Un passage sur des barreaux en échelle à proximité d’une cascade nous donne du fil à retordre, la fatigue commence à se faire ressentir. Un peu plus loin, le groupe s’arrête et se regroupe pour décider qu’il est temps de faire demi-tour bien que l’objectif de la cascade de 12 mètres ne soit pas atteint. L’équipe est solidaire et nous devons en effet effectuer le même parcours en sens inverse.

storage?id=3287101&type=picture&secret=sGFvcal8PZ3xBOzSOvZhOE9T4IvpcBKijnY4Gt0j&timestamp=1683979645

Sur le chemin du retour, les mêmes passages techniques nous ralentissent mais nous les franchissons avec moins d’appréhension bien que l’exercice soit différent en sens inverse. Chaque obstacle franchi nous offre sa récompense et nous profitons du calme ambiant pour apprécier ce paysage insolite et imposant. Le retour semble plus rapide mais le poids des combinaisons mouillées nous ralentit. Nous devons redoubler de vigilance avec la fatigue et les chaussures humides, nous considérons tout de même 4h aller / 4h retour. Une chute est si vite arrivée, d’ailleurs Christian fait un faux mouvement et souffrira de douleurs aux genoux. Alors que nous marchons dans le lit de la rivière, Eyerson perd une chaussure sans s’en rendre compte et continue en chausson néoprène sur plusieurs mètres. Merci Kelsey qui était derrière de lui avoir rapporté. Une fois de retour dans la galerie fossile, nous faisons une pause pour changer les batteries des lampes frontales sur les casques de Christian et Diane qui commencent à perdre en intensité pendant que d’autres mangent des barres chocolatées. Nous continuons notre progression en suivant des gouttes de sang laissées par un spéléologue du groupe précédent qui souffrait d’une blessure bénigne à la main. Toutefois, à certains endroits l’incertitude règne sur le bon chemin à emprunter. Nous arriverons cependant sans encombre à rejoindre la lumière du jour mais une dernière difficulté nous attend : la descente en corde pour reprendre les canoés. Stéphane et Eyerson découvrent le descendeur et son utilisation, ce qui prend un peu de temps. D’après le nombre de canoés restants, nous sommes les derniers à quitter la grotte, il doit être aux alentours de 18h30. De retour sur le terre ferme, nos 3 choristes : Kelsey, Valentin et Eyerson entament un chant de victoire pendant que nous dégonflons les canoés. Le nettoyage des combinaisons est une étape importante après chaque sortie. Pour gagner du temps sur la journée du lendemain, nous décidons d’effectuer le nettoyage à la sortie du lac pour profiter du faible courant. Pour ce faire, le valeureux Martial a dû retourner à la voiture pour chercher les brosses. La différence de température avec l’intérieur de la grotte est flagrante. Après cette dernière baignade, nous rentrons donc en « pyjama » (comprendre les sous-combinaisons polaires) jusqu’au parking. Les premiers pas sans baudrier sur un sol plat provoquent des sensations curieuses.

De retour au gite, la douche est particulièrement appréciée. Le reste de la soirée sera marquée par des retours d’expérience autour d’un délicieux saucisse-lentille préparé ensemble. En fin de soirée, les discussions prennent une autre dimension avec le départ de Kelsey et Valentin en Suède cet été. Epuisés, avec quelques douleurs pour certains, nous partons nous coucher remplis de satisfaction quand même.

Découvrez davantage d'articles sur ces thèmes :
Isère
icoFacebook35Color icoTwitter35Color icoLinkedin35Color icoComment35Color
icoFacebook35Color icoTwitter35Color icoLinkedin35Color icoComment35Color
0 commentaire(s)
ou
Connectez-vous
Aucun commentaire pour le moment.
Consultez également
Grotte de Grand Glacier, 12 mars 2023

Grotte de Grand Glacier, 12 mars 2023

Participants: Sergio, Victor, Jean-Pierre, MaximeTPST: 4h (+ 6h de marche)Logement: Maison de...

Maxime CHALLON
12 mars 2023
  • Plan du site
  • Licences
  • Mentions légales
  • CGUV
  • Paramétrer les cookies
  • Se connecter
  • Propulsé par AssoConnect, le logiciel des Clubs Omnisports