Igue de Saint Sol,

Participants : Cyprien (Cyprioush pour les intimes), Martial, Maxime, Matthieu

Entrée :  12h

Sortie : 16h40

TPST : 4h40

Après une petit déjeuner bien copieux et la préparation des salades du jour, nous quittons le gite et nous mettons en route en direction de Lacave où se situe l’igue de Saint Sol, la cavité que nous explorerons aujourd’hui. Nous profitons du trajet pour faire une pause au niveau du Gouffre du Saut de la Pucelle afin de vérifier le niveau du ruisseau. L’eau est très certainement proche de son niveau le plus haut, ce qui nous permet de nous confronter à une triste réalité : Nous n’irons pas à la pucelle demain. Il fallait s’en douter au vu des précipitations de la semaine et du week-end mais nous tenions à en avoir le cœur net.

Maxime qui entrevoyait dans cette sortie, l’opportunité d’atteindre enfin le bout du réseau n’a pas caché sa tristesse. Mais ça n’est que partie remise, ça nous a permettra de découvrir 2 nouvelles cavités avec de très belles concrétions.

A proximité de Lacave, nous tournons à gauche au niveau du cimetière pour rejoindre le parking attenant. Une fois nos combinaisons tout justes humides de la veille enfilées, nous entamons notre marche d’approche à la recherche de l’igue.

Nous remontons le vallon et passons à côté de l’Igue de Combe Cuvier, déjà exploré quelques années plutôt par une partie de la section. Après avoir retrouvé le sentier, nous errons à la recherche du bon chemin jusqu’à l’igue et finissons par le trouver en contrebas après 30 min de marche depuis le parking.

C’est Martial qui se chargera de l’équipement du P64. Cyprien le secondera suivi de Matthieu et enfin Maxime qui fermera la marche.

La descente commence avec une petite main courante avant d’attaquer le puit bien fractionné et équipé de broches que nous avons peiné à voir à certains endroits à cause de la végétation florissante (encore un coup des pluies récentes)

L’arrivée se fait sur une petite butte dans une salle présentant des beaux volumes et une boue fraichementhumide. Cyprien profite du son arrivé en deuxième pour visiter une petite galerie remontante qui présente quelques concrétions.

Nous entamons notre petite randonnée souterraine par la galerie la plus courte. Celle-ci présente d’emblée des magnifiques concrétions avec une très belle hauteur sous plafond. Très vite, nous tombons sur un petit lac non indiqué sur la topo (très certainement une grosse flaque liée à la pluie) et occupé par un batracien adepte du monde souterrain. Certains contournent l’obstacle du mieux qu’ils peuvent tandis que les plus malins savourent l’usage des bottes. Nous débouchons sur une vaste salle au sein de laquelle trône une colonne d’une grandeur impressionnante. Nous nous posons au pied de celle-ci pour déjeuner puis repartons dans l’autre sens pour découvrir le reste de la cavité.

L’autre galerie s’ouvre sur une vaste salle boueuse et glissante au milieu de laquelle trône une concrétion. Cyprien en profite pour nous montrer son côté hyperlaxe et ses talents de patineurs artistiques.

Nous arrivons sur un lac, cette fois-ci pas de confusion possible avec une flaque, que nous contournons puis maxime se retrouve nez à nez avec une magnifique concrétion blanche très imposante. Malheureusement, la photo ne sera pas à la hauteur de la beauté de la concrétion.

Quelques montées et descentes plus loin, nous arrivons sur un grand couloir calcaire d’où le plafond s’est effondré laissant sur le sol de grand bloc de pierre. Certains de ces blocs ont été utilisés pour créer une table et des chaises d’un confort rare sous terre. Nous nous attardons 10 min autours de cette table et profitons du confort que nous offre cet espace pour immortaliser le moment puis nous nous remettons en route… La fin de la cavité ne devrait plus être très loin. Après un très joli gour au milieu duquel s’élance une magnifique colonne, et une très belle coulée de calcite blanche, nous finissons par atteindre le bout. L’igue se termine par une galerie d’art très bien décorée par les spéléos de France et de Navarre. Nous y trouvons, un château aussi beau que ceux de la Loire, des outils, des masques. Mention spéciale pour le spit avec son mouskif. 

A notre tour de nous prêter au jeu de la sculpture de glaise, Martial se lance dans une Venus de milo tandis que je façonne un saxophone.

Trêve de plaisanterie, il est temps de remonter. Sur le chemin retour, Martial et Maxime enfourchent deux vélos et s’essayent au spéléo cyclisme, nouveau sport qui ne devrait pas tarder à faire son apparition à la FFS. Un peu plus loin, c’est Cyprien qui recommencera à nous prouver qu’en patinage, il domine la discipline et vérifiera l’expression « jamais deux sans trois » en achevant 2 cycles de trois glissades aussi bien dedans que hors de la cavité.