Traversée de la grotte de Trabuc, 05 juin 2022

Participants: Diane, Martial, Eyerson, Maxime, Mathéo

TPST: 5h

Logement: Maison de Camille à Méjannes-le-Clap

Arrivée à Trabuc

A la sortie du Trou Souffleur de Salindres, direction Mialet et le parking de la grotte de Trabuc. On y prend un rapide repas à l'ombre, on rempli les gourdes d'eau, et Mathéo, notre guide local pour cette traversée, nous rejoint vite.

Trabuc a une grotte aménagée touristique (par laquelle nous ressortirons le soir), mais aussi tout un réseau non aménagé, accessible aux spéléos, ce qui permet de faire une traversée entre l'entrée naturelle et l'entrée touristique.

On entame l'approche vers le trou d'entrée, en descendant la gorge vers Mialet. Au bout d'un moment, une grille fermée à clé (décidément, les Gardois n'aiment pas laisser les trous accessibles!): ce sera le point d'entrée.

L'ancien réseau de Trabuc

Les premières centaines de mètres sont aisées, c'est de la progression dans de grandes galeries minérales, sans concrétions ou fait spécifique spécifique à remarquer.

On arrive rapidement au campement (où Mathéo séjournera pendant plusieurs jours bientôt): on y découvre des conditions de vie spartiates avec des lits en bois envahis de champignons.

Mais Mathéo nous offre un café/chocolat chaud, ce qui n'est jamais de refus sous terre! Après cette pause, on repart à travers l'éboulis, et on arrive bientôt dans une partie plus "spéléo" avec des obstacles à franchir et de magnifiques salles.

Nous quittons d'abord le réseau ancien pour aller trouver le nouveau. Une solution simple pour passer de l'un à l'autre serait d'emprunter un tout petit syphon.

Les étroitures du Vent et du Tigre

Malheureusement, on devra se contenter d'une boîte aux lettres de 5m de long , à 2m de hauteur dans la paroi: c'est le Trou du Vent: qui passe ce trou peut tout passer ensuite!! Il est vraiment très étroit, et on n'a pas de pieds pour pouvoir pousser puisqu'ils sont dans le vide.

On pensait en avoir fini avec l'étroiture, mais au bout, une faille permet de se relever, et de monter dans l'Oeil du Tigre, un trou rond lui aussi très étroit... Le passage entre les deux réseaux est plutôt sportif, mais on a bien rit à voir les pieds se dandiner dans le vide pour passer les trous!

Le nouveau Trabuc

Une fois dans le nouveau réseau, les volumes s'agrandissent: la salle du Pont du Diable fait 80m de haut, mon Armytech peine à éclairer le plafond, mais cela semble suffisant à Mathéo qui avoue n'avoir jamais vu la salle entièrement éclairée.

Le passage du Pont du Diable donne quelques vertiges à certains, mais il est finalement aisé à passer. Suit ensuite quelques bouts de cordes permettant de monter dans la salle de la Grande Colonne (qui porte bien son nom).

C'est ici, près des gours et de la colonne, qu'un nouveau café nous est servi. Difficile de quitter cette salle, la colonne est vraiment immense (aucun des 5 Fontenaysiens n'en avait vu de pareille jusqu'à présent).

On poursuit ensuite dans le réseau; on passe notamment une étroiture pleine de concrétions; plusieurs d'entre nous galérons à la passer car elle est verticale et qu'il n'y a pas de pieds pour pousser ( et les kits n'arrangent pas la chose...).

Après 4 bonnes heures de progression, on atteint la partie touristique: lavage de pieds obligatoire avant d'y pénétrer. Cette partie est certes magnifique, toutes les concrétions (dont les 100000 soldats) et formations géologiques du réseau y sont rassemblées, mais il manque quand même quelque chose: l'"expérience spéléo"; voir ces concrétions si facilement et déjà éclairées enlève quelque chose à la visite de cette cavité.

Merci Mathéo pour cette traversée!

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