Trou souffleur de Salindres, 05 juin 2022

Participants: Diane, Martial, Eyerson, Maxime, Laurent (et Maia)

TPST: 3h

Logement: Maison de Camille à Méjannes-le-Clap

Arrivée et recherche du trou

Rendez-vous à Anduze, près d'Alès, pour retrouver Laurent, le local qui nous fera découvrir le Trou Souffleur de Salindres. Après 15 mn de route, on se gare près d'un pont, on s'équipe, puis on commence à grimper dans la montagne, 140m plus haut, pour trouver l'entrée.

Une nouvelle fois, sans guide local, impossible de trouver le trou, il est recouvert de pierres et cadenassé: il faut 10 bonnes minutes pour dégager les pierres. L'entrée est une boîte aux lettres qui s'ouvre sur une galerie basse de plafond.

On arrive rapidement dans de grands volumes. Après une vire vite passée, on arrive dans le vif du sujet: attention à chaque partie du corps, elles ne doivent pas toucher les parois et ce qu'il y a dessus.

Les concrétions

Cette cavité est un vrai écrin de merveilles scintillantes en tout genre: cristaux d'aragonite, fistuleuses, draperies, gypses, stalagtites et stalagmites, colonnes. Pour ma part, c'est la première fois que je voyais des concrétions si fines et blanches en de telles quantités!

Tout est blanc, immaculé (c'est la raison du bouchage de la cavité, pour la préserver); la progression est au mieux difficile, au pire stressante.

Certains passages demandent de l'attention pour ne pas toucher et casser les concrétions. On ne citera pas le nom, mais quelqu'un a touché (et cassé) une fistuleuse avec son dos ;)

La première partie de la cavité est une progression dans le grand volume, avec un passage bas sous plafond.

Une fois passés, on arrive au vestiaire, une bâche au sol, où l'on doit se déshabiller des chaussures, des combis, et de tout ce qui est sale.

En face s'étend une galerie d'une dizaine de mètres, entièrement couverte de concrétions blanches, du sol au plafond. Il n'est pas question de les salir ou de les casser.

La visite s'effectue par groupe de deux; les concrétions accrochent aux pieds (ce qui me vaudra d'ailleurs le trouage de mes chaussons néoprène...).

Une fois rhabillés, nous pensions avoir vu le plus beau; mais non! On prend à gauche et on découvre un passage étroit et vertical entre l'argile et la paroi concrétionnée, ce qui mène dans une nouvelle salle blanche. Difficile de bouger ne serait-ce que la tête, sous peine de casser les concrétions.

Ce denier passage marque la fin de la visite; en remontant, Maia la chienne vient lécher le premier sorti. Il est temps de reboucher le trou et de redescendre, on est attendu l'après-midi à Trabuc pour faire la traversée.

Merci à Laurent pour cette visite matinale.

Je laisse les photos parler d'elles-mêmes,

Galerie photos